- HISTOIRE D’ASSOPARK
Naissance d’ASSOPARK :
Le 11 juin 2005 une conférence est organisée salle Jean Vilar à Amilly (45200), par une personne ayant la maladie de Parkinson. Cette conférence est suivie par plus de 120 participants.
Face à cette affluence, chez deux personnes malades, germe l’idée de la constitution d’un groupe pour permettre aux personnes touchées par la maladie, et à celles et ceux qui leur apportent aide et soins, d’avoir un lieu de rencontre, de soutien, d’information et d’échange. Leur ténacité a porté ses fruits : madame Suzanne Moutin, sollicitée, accepte de s’engager pour répondre à cette attente.
La première rencontre d’octobre 2005 auxquelles ont été présentes 45 personnes, a permis de cibler les besoins des malades et de leurs accompagnants. De réunion en réunion, le groupe a invité des personnes compétentes par leur fonction (médecin, kiné, pharmacien), par leur expérience (personne diagnostiquée et neuro-stimulée) à intervenir. Madame MOUTIN a animé elle-même certaines rencontres à partir de moyens audio-visuels, en se formant en permanence auprès d’un médecin lyonnais (Anne FROBERT, chirurgien obstétricien, touchée par la maladie de Parkinson et qui se consacre à la recherche pour aider les malades et leurs aidants).
La préoccupation constante du groupe a été de considérer les personnes touchées par la maladie, d’abord comme des personnes, afin de les sortir de leur isolement et de leur honte tout en leur redonnant le goût des relations et des contacts.
Les rencontres mensuelles ont commencé à la Maison des Associations de Châlette sur Loing, animées par Madame MOUTIN et le petit groupe qui la seconde.
Les statuts sont rédigés et déposés en préfecture en avril 2006. L’association prend le nom d’ASSOPARK, et naît le 4 mai 2006 !
La maladie de Parkinson touche environ 6.4 millions de personnes dans le monde et est donc source planétaire d'inquiétude. En France, officiellement, plus de 200 000 personnes sont atteintes, dont plus de 15 000 nouveaux cas par an.
Un tiers a moins de 50 ans, encore en activité et souvent soutien de famille. Si l’on compte les proches mis en difficulté aussi par la maladie (aidants, conjoints, famille), ce sont près de 400 000 personnes qui portent ce poids quotidien et souhaitent un soutien et attendent un soulagement.
Dans le Loiret, 2000 malades ont besoin d’aide et d’accompagnement.